Les labels bio en cosmétique – l’exemple des conservateurs, l'origine des ingrédients-2.BDIH
Un label allemand que l'on retrouve sur les produits de certaines marques comme Dr Hauschka, Lavera, Logona, Weleda...
Qu’est ce que le BDIH ?
L’association fédérale des entreprises commerciales et industrielles allemandes pour les médicaments, les produits diététiques, les compléments alimentaires et les soins corporels, association déclarée, est une association créée en 1951 d’entreprises de fabrication et de commercialisation, dont le siège est à Mannheim.
http://www.kontrollierte-naturkosmetik.de/f/bdih.htm
Cette association octroit un label très restricitf aux cosmétiques garantissant une importante sécurité aux consommateurs.
Les composants énumérés sont clairement définis dans une directive. Le respect de la directive est garanti par des contrôles continus des produits et justifié de façon simple et évocatrice par l’octroi d’une marque de contrôle.
Sur la base de cette directive, les produits du domaine des cosmétiques naturels sont contrôlés au niveau de leurs composants par des instituts de contrôle indépendants.
On peut consulter en ligne les termes de cette directive, mais je ne sais s’il existe un texte plus élaboré…
http://www.kontrollierte-naturkosmetik.de/f/directive_cosmetiques_naturels.htm
Les conservateurs autorisés
Pour la sécurité microbiologique des produits, seuls certains conservateurs à l’état naturel sont autorisés outre les systèmes de conservation naturels:
- acide benzoïque, ses sels et éthylester
- acide salicylique et ses sels
- acide sorbique et ses sels
- alcool benzyl
En cas de recours à ces conservateurs, il est obligatoire d’ajouter: « conservé
avec … [nom du conservateur] ».
L'origine des ingrédients
Matières premières végétales
Autant que possible issues de
- culture biologique contrôlée (kbA), en considération de la qualité et de la
disponibilité
- cueillette sauvage biologique contrôlée
Matières premières animales
Le
recours à des matières premières issues de vertébrés morts (p.ex. graisse de
baleine, huile de tortue, huile de vison, graisse de marmotte, graisse animale,
collagène animal et cellules nouvelles) n’est pas autorisé.
Matières
premières minérales
Le recours à des sels inorganiques (p.ex. sulfate de magnésium) et à des
matières premières minérales (p.ex. chlorure de sodium) est en principe
autorisé.
Renoncement
délibéré
- aux colorants organiques synthétiques
- aux substances aromatiques synthétiques
- aux matières premières éthoxylées
- à la silicone
- à la paraffine et autres produits dérivés du pétrole
Matières
premières issues autant que possible du Commerce Equitable et de projets du
Tiers-monde
On refuse
les interventions par manipulation génétique au niveau du patrimoine
héréditaire des animaux et des plantes et l'irradiation.
Un
paragraphe un peu technique concerne les matières premières à intervention
réduite… Je vous laisse le soin de le consulter ainsi que l’ensemble du texte.
Je trouve
cette charte moins drastique que celle de Nature et Progrès mais les choses
sont plutôt claires et je me sens assez protégée par ce label.