Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Label Blue

7 juillet 2008

Essaimage

Il y a en qui déménage...Moi j'essaime...

Trop de mal à reprendre pied sur ce blog touffu, où personne, ni moi ni les autres, ne se retrouve alors je reprends vie ailleurs, de manière propre et ordonnée. Avec des index !!!
Avec des reprises, des nouveautés, sans rythme imposé, au gré de mes envies...

Labelblue, huiles infusées

Labelblue, cosmétique naturelle


Il faut que je fabrique une bannière au petit dernier...
J'avoue que je privilégie le contenu à la forme.

A bientôt...

Publicité
3 février 2008

Les labels bio en cosmétique – 3.2 Cosmébio, la charte

Reprenons nos tribulations au pays de Cosmébio…

Un petit rappel en images...

bioeco

On sait qui est Cosmébio, mais quels sont les textes de référence et qui effectue les contrôles ?

Alors là, ça se corse…

En résumé, il y a une charte, téléchargeable ici… http://www.cosmebio.org/doc/charte_cosmebio.pdf

Sauf que la charte fait référence à un…référentiel…

Sauf qu’il n’y a pas un référentiel mais…Deux référentiels…Enfin, on sait pas trop…

Et oui, il y a deux organismes certificateurs chargés d’effectuer les contrôles, Ecocert et Qualité France (c’est écrit ici : http://www.cosmebio.org/14-adherer.php) !

Et autant Qualité France est transparent puisque le référentiel est en libre consultation et téléchargement ici : http://www.qualite-france.com/homePage_frameset.html …Autant pour Ecocert le flou demeure puisque si vous voulez consulter le référentiel, il vous faudra débourser la modique somme de 80€ ! Si le cœur vous en dit, c’est ici :

http://group.ecocert.com/IMG/pdf/bon-commande-referentiel-cosmetiques-fr.pdf

Partons donc de la charte…

Sélection des ingrédients

Nous décidons de mettre sur le marché des produits cosmétiques dont les ingrédients sont d’origine naturelle et prioritairement issus de l’Agriculture Biologique contrôlée.

Jusque là ça va…

Matières premières végétales

Les formules de ces produits cosmétiques donnent priorité aux matières premières issues du monde végétal, ceci dans le cadre de la législation en vigueur. Parmi ces matières premières végétales, la priorité est donnée à leur qualité biologique, lorsque la production biologique contrôlée permet leurs mises à disposition sur le marché. Le caractère authentique des matières premières végétales doit être assurée. En particulier, notre volonté est d’exclure tout recours aux O.G.M.

Les autres types d’ingrédients ne sont mis en oeuvre que s’ils ne possèdent pas d’équivalent dans le monde végétal.

Là déjà la dernière phrase me titille sérieusement…

Matières premières minérales

Les premières minérales utilisées pour leur propriétés intrinsèques (complémentaires à celles du végétal) sont extraites dans des conditions respectueuses de l’environnement et une attention particulière est accordée à leurs critères de pureté.

Ca commence à devenir évasif…

Produits et sous-produits animaux

Certains produits et sous-produits animaux ne mettant pas en cause directement la vie des animaux et dont le prélèvement n’a pas d’effet néfaste sur les équilibres écologiques peuvent néanmoins être utilisés en référence à une liste positive, révisable selon les avancées techniques (cire d’abeille,propolis, miel, lait . . .).

Si on veut la liste positive, il faut consulter le référentiel…

Ingrédients synthétiques

Sont exclus des formulations, les parfums synthétiques, les colorants synthétiques, les silicones et les ingrédients issus de l’industrie pétrochimique.

Super…

Agents technologiques et de conservation

En dérogation au principe évoqué au point 1.a. et 2.1.f. quelques molécules synthétiques demeurent indispensables comme agents technologiques et de conservation , y compris certaines de nature identique aux molécules naturelles. Une liste positive limitée, précise les molécules autorisées, dont la présence doit par ailleurs être explicitée dans l’étiquetage.

Encore une liste positive évoquée…Toujours à trouver dans le (les ?) référentiels…

Spécificités au niveau des techniques d’obtention et de transformation des matières premières

Les techniques d’obtention et la transformation des matières premières sont autorisées conformément à une liste positive.

Encore une liste positive ! Mais où sont elles donc ces listes ??? Parce que suivent bien quelques paragraphes mais dans le 4e, on lit (faut suivre) :

les procédés de chimiques de synthèse pure,

à priori exclus, à l’exception de ceux, très rares, permettant l’obtention des molécules de synthèse dites indispensables et non disponibles par les procédés cités précédemment. Il s’agit de molécules citées sur une liste positive choisie pour leur non toxicité, et qui concerne principalement la fonction de conservation du produit fini.

En particulier, ne sont pas autorisées, les techniques faisant appel aux manipulation génétiques, à l’ionisation, à l’irradiation, au mercure et à l’oxyde d’éthylène.

Encore une liste positive !!!!!!!! Damned, où est le nid ? Toujours dans le référentiel !

La charte se conclue par :

Le cahier des charges est un document évolutif, susceptible d’être actualisé et amélioré en permanence en fonction de l’évolution des capacités technologiques et de la réglementation générale.

Je suis restée sur ma faim… J'ai donc  entrepris de dépouiller  un  peu le référentiel Qualité France et j'ai envoyé deux  e-mails, un au mail de contact de Cosmébio et un à  la personne indiquée pour la partie Cosmétiques chez Ecocert ...

Le premier est resté sans réponse...

Voici le second échange :

"Bonjour,

En tant que simple consommatrice éclairée, est-il possible d'obtenir la liste positive des conservateurs agréés dans les cosmétiques porteurs du logo "Cosmébio" dont votre organisme est le garant ?

D'une manière générale, peut on consulter sur Internet, à l'exemple du cahier des charges Nature et progrès, l'ensemble des obligations auxquelles un fournisseur doit souscrire pour obtenir un des deux labels Cosmébio?

Meilleures salutations."

Réponse :

"Bonjour,
Vous pouvez vous rendre sur notre site internet www.ecocert.com / ecoproduits/ cosmétiques ou directement sur le site de Cosmebio.

Cordialement,"

Houla que ça, c'est de la réponse qui aide...

Re-mail...

"
Certes...Mais si je m'adresse directement à vous, c'est faute d'avoir trouvé sur ces deux sites... Auriez vous un lien direct ? Je cherche le texte exact et non des explications.

Je cherche, par exemple, la liste positive des conservateurs autorisés...Je ne l'ai trouvée nulle part.

Merci par avance.

Mes meilleures salutations."

Réponse...Ben je l'attends encore et encore et...toujours... Vu le délai...Je crois bien qu'on m'a oubliée...

Bouuuuuuuuuuuh...

Des précisions chez Qualité France au prochain numéro...

Et promis après je remets tous les articles dans l'ordre pour une meilleures lecture...

1 février 2008

Les labels bio en cosmétique – Le pourcentage d’ingrédients bio- 3.1 Cosmebio 1ère partie

Vous vous souvenez ? Nature et Progrès, BDIH... Chartes simples, listes claires... Passons à Cosmébio... Préparez l'huile essentielle de lavande, va y en avoir besoin...

illus_home

Là, les choses se compliquent quelque peu…

Qu’est ce que Cosmébio ?

Cosmébio est l'Association Professionnelle Française de la Cosmétique Ecologique et Biologique qui regroupe l'ensemble des acteurs de la filière :

  • fournisseurs de matières premières et d'ingrédients,
  • fabricants à façon,
  • laboratoires cosmétiques,
  • distributeurs

L’ensemble de ces acteurs est engagé dans la cosmétique naturelle et biologique.
Pour pouvoir être adhérent et utiliser les logos propres à la Cosmétique Ecologique et Biologique, il faut, en effet, avoir reçu la certification d’un organisme de contrôle indépendant. La certification repose sur un cahier des charges strict (charte Cosmébio), déposé au Ministère de l'Industrie en 2003. Cosmébio garantit le respect de ce cahier des charges en contrôlant la validité des licences et certificats.

http://www.cosmebio.org/10-presentation.php

La charte Cosmébio donne possibilité d’apposer 2 labels différents sur les produits :

Le label « Cosmétique Bio » et le label « Cosmétique Eco ».

Que recouvrent ces 2 labels ?

illus_label_bio_charte_fr

Légende BIO = ingrédients issus de l’agriculture biologique
NAT = ingrédients naturels ou d'origine naturelle, dont ingrédients certifiables et non certifiables (ex : eau, minéraux)
Un produit cosmétique Bio peut contenir une quantité infime de produits synthétiques (conservateurs autorisés nécessaires à la protection du produit)

Naturel… Bio : quelques explications

Un ingrédient « BIO » est un ingrédient naturel, végétal ou issu de la production animale (exemple : miel) qui peut être certifié selon les règles de production de l’agriculture biologique.

 

Certains ingrédients dits « naturels » ne peuvent être issus de l’agriculture biologique, comme :
- Les ingrédients d’origine naturelle puisqu’ils ont subi une transformation douce (type hydrolyse, condensation, hydrogénation…)
- Les ingrédients naturels qui ne sont pas d’origine végétale ou animale (comme un ingrédient d’origine minérale, marine ou bien comme l’eau).

* Selon la catégorie de produits (crèmes de soin, capillaires, maquillage), la proportion d’ingrédients pouvant être certifiée est variable. Ceci est en grande partie lié à la proportion d’eau de la formule.. Le minimum de Bio sur le total de la formule est de 10 et cela peut aller jusqu’à 100% de bio, pour de nombreux produits certifiés dans la catégorie des soins.

illus_label_ecoLe label ECO de la Charte Cosmébio

Un produit du label Eco contient au minimum 50% d'ingrédients biologiques sur le total des ingrédients végétaux, et au minimum 5% d'ingrédients biologiques sur le total.

http://www.cosmebio.org/produit-bio-04.php

En résumé…

Cosmébio Bio = au moins 10% du total des ingrédients est bio…

Cosmébio Eco= au moins 5% d'ingrédients biologiques sur le total (pour le reste comme le « montant » des ingrédients végétaux n’est pas connu à la lecture d’une étiquette…Je vois pas comment on peut en apprendre quelque chose…

Nature et Progrès et BDIH étaient plein de bonnes intentions à défaut de fournir des chiffres... Là, les chiffress y sont... Beaucoup trop petits riquiquis à mon goût...

Bon... Reste à découvrir qui certifie ces deux labels et à avoir un peu plus de précisions sur les composants autorisés...Particulièrement les conservateurs... La suite au prochain numéro...

1 février 2008

Les labels bio en cosmétique – l’exemple des conservateurs, l'origine des ingrédients-2.BDIH

Un label allemand que l'on retrouve sur les produits de certaines marques comme Dr Hauschka, Lavera, Logona, Weleda...

BDIH_cosmetiques_naturels

Qu’est ce que le BDIH ?

L’association fédérale des entreprises commerciales et industrielles allemandes pour les médicaments, les produits diététiques, les compléments alimentaires et les soins corporels, association déclarée, est une association créée en 1951 d’entreprises de fabrication et de commercialisation, dont le siège est à Mannheim.

http://www.kontrollierte-naturkosmetik.de/f/bdih.htm

Cette association octroit un label très restricitf aux cosmétiques garantissant une importante sécurité aux consommateurs.

Les composants énumérés sont clairement définis dans une directive. Le respect de la directive est garanti par des contrôles continus des produits et justifié de façon simple et évocatrice par l’octroi d’une marque de contrôle.

Sur la base de cette directive, les produits du domaine des cosmétiques naturels sont contrôlés au niveau de leurs composants par des instituts de contrôle indépendants.

On peut consulter en ligne les termes de cette directive, mais je ne sais s’il existe un texte plus élaboré…

http://www.kontrollierte-naturkosmetik.de/f/directive_cosmetiques_naturels.htm

Les conservateurs autorisés

Pour la sécurité microbiologique des produits, seuls certains conservateurs à l’état naturel sont autorisés outre les systèmes de conservation naturels:

- acide benzoïque, ses sels et éthylester
- acide salicylique et ses sels
- acide sorbique et ses sels
- alcool benzyl
En cas de recours à ces conservateurs, il est obligatoire d’ajouter: « conservé avec … [nom du conservateur] ».

L'origine des ingrédients

Matières premières végétales

Autant que possible issues de
- culture biologique contrôlée (kbA), en considération de la qualité et de la disponibilité
- cueillette sauvage biologique contrôlée

Matières premières animales

Le recours à des matières premières issues de vertébrés morts (p.ex. graisse de baleine, huile de tortue, huile de vison, graisse de marmotte, graisse animale, collagène animal et cellules nouvelles) n’est pas autorisé.

Matières premières minérales
Le recours à des sels inorganiques (p.ex. sulfate de magnésium) et à des matières premières minérales (p.ex. chlorure de sodium) est en principe autorisé.

Renoncement délibéré
- aux colorants organiques synthétiques
- aux substances aromatiques synthétiques
- aux matières premières éthoxylées
- à la silicone
- à la paraffine et autres produits dérivés du pétrole

Matières premières issues autant que possible du Commerce Equitable et de projets du Tiers-monde

On refuse les interventions par manipulation génétique au niveau du patrimoine héréditaire des animaux et des plantes et l'irradiation.

Un paragraphe un peu technique concerne les matières premières à intervention réduite… Je vous laisse le soin de le consulter ainsi que l’ensemble du texte.

Je trouve cette charte moins drastique que celle de Nature et Progrès mais les choses sont plutôt claires et je me sens assez protégée par ce label.

1 février 2008

Les labels bio en cosmétique – l’exemple des conservateurs, l'origine des ingrédients - 1.Nature et Progrès

Besoin d'un petit peu de mise au point pour s'y retrouvé dans ces sigles et comprendre exactement ce qu'ils impliquent... Vous verrez qu'au bout du compte, rien ne vous dispense de la lecture attentive des étiquettes, même si ce premier label décortiqué me semble assez protecteur.

bandeau_nature_progres_2

Qu’est ce que Nature et Progrès ?

Nature & Progrès
une association de consommateurs et de professionnels unis dans un même mouvement

 

  • pour une agriculture biologique respectueuse des hommes, des animaux, des plantes et de la planète.
  • pour une agriculture biologique biodiversifiée seule capable de satisfaire le plaisir des saveurs et de garantir la santé.
  • pour une agriculture biologique qui préserve le tissu rural et le métier de paysan en le revalorisant.
  • pour une agriculture biologique qui soutient les savoirs faire et les semences paysannes.
  • pour une agriculture biologique, éthique et rigoureuse, sans complaisance avec l’économie de marché.

http://www.natureetprogres.org/nature_et_progres/natureetprogres.html

logo_nature_progres_longQue garantit l’apposition du label Nature et Progrès sur un produit cosmétique ?

La réponse est dans leur charte spécifique librement téléchargeable :

http://www.natureetprogres.org/producteurs/cahier_des_charges.html

Les contrôles sont effectués soit par des membres de l’association, soit par des sociétés mandatées.

En ce qui concerne les conservateurs agréés dans les produits cosmétiques, une liste positive, simple, claire et nette :
Les parabènes, séquestrants , phosphates oxydes toxiques, la vitamine E et C de synthèse et les huiles essentielles de synthèse sont interdites.
Seuls les conservateurs non toxiques d'origine naturelle extraits sans solvants  synthétiques et substances toxiques sont autorisés :

• Extraits de propolis

• Tanin

• Huiles essentielles

• extraits de plantes

• Vitamine E et C naturelle

• Acide sorbique, acide déhydroacétique

REMARQUE : Contrairement à d’autres cahiers des charges européens de cosmétique naturelle, aucune  dérogation n’est accordée pour les conservateurs (type parabène) et antioxydants de synthèse.

L’origine des ingrédients

Les ingrédients végétaux

Les ingrédients utilisés doivent être en priorité sous mention N&P. A défaut, sous mention Simples, Déméter  ou certifiés AB selon le règlement CEE 2092/91.

Les récoltes de plantes sauvages sont autorisées si conformes au cahier des charges N&P.

Les approvisionnement doivent répondre au critère du commerce équitable.

Les liposomes sont interdits.

Les ingrédients animaux

Les matières premières d’origine animales sont interdites sauf les produits de la ruche, les produits lactés, les ovo produits et la lanoline (si exempte de nickel) sous mention N&P ou AB.

Les produits de la mer sont autorisés sous réserve de leur innocuité pour la santé du consommateur. La récolte sauvage respecte les dispositions évoquées plus haut.

Ne sont autorisées que les matières minérales dont l'extraction n’engendre pas de pollution ni de dégradation du paysage.

Les colorants, parfums, antioxydants, émollients, huiles et graisses, silicones, paraffine et autres ingrédients d’origine pétrochimique sont interdits.

Les ingrédients d’origine naturelle issus de Culture in vitro, de clonage ainsi que par fermentations de micro-organismes sont autorisés. Les OGM sont interdits.

Je vous laisse le soin de lire la suite…

Ah non, un dernier paragraphe pour la route, parce que c’est un sujet qui me tient à cœur…

Emulsifiants / Tensioactifs

La Lécithine, la famille des glycols et l’adjonction d'oxyde d'éthylène sont interdits.

Seuls les tensio actifs obtenus par réactions simples sont autorisés :

• Esters d'acides aminés végétaux

• Esters d'alcool gras

• Alcool cétyl-stéarique

• Cocoyl glutamate

• APG

• Cocobétaïne

C’est pour moi la charte la plus restrictive, mentionnant clairement ce qui est interdit et ce qui est autorisé.

Vous pouvez les joindre facilement par téléphone, je l’ai d’ailleurs fait pour connaître leur mode de contrôle.

Comme pour l’ensemble des labels, mon seul regret est l’absence d’un organisme certificateur institutionnel, totalement indépendant des labels contrôlés.

Publicité
29 janvier 2008

Quelques tuyaux...

Une mise à jour de mes adresses préférées et des sites que j'ai repérés...

corseHuiles essentielles et hydrolats corses :

U Mandriolu   

L’Astratella  

Vitalba : découverts lors du dernier Vivez Nature à Lyon

 

madagascarHuiles essentielles, hydrolats, plantes malgaches :

Biomada :  Simon Lemesle est toujours aussi passionné...et passionnant.


Huiles essentielles, hydrolats, plantes, etc. :

aromatiqueJean-Paul Fleutiaux :  Un fervent militant anti-OGM qui distille des plantes de qualité dans les règles de l'art

Le Gattilier   

Essenciagua 

Le jardin des Nielles et des Senteurs :  les merveilles de Christian Nugier

Clément Pallier :   senteurs bretonnes et doux savons

femmes_karit_Karité:

Afriquessences : Beurre de karité et de kpangnan, de cacao

 


Matières premières cosmétiques, sites allemands  :

Skincare Online : Propose entre autres un conservateur agréé BDIH  

Gisella Manske : pas encore commandé (mais d'autres l'ont fait), à tester surtout pour les huiles végétales


beurres_akamutiMatières premières cosmétiques , sites anglais :

Aromantic : Très complet 

Sheabutter Cottage   : Huiles et beurres végétaux originaux et de qualité

Akamutti :  Top qualité,  et en plus beau packaging...  

Of a simple Nature : Belle originalité et qualité au rendez-vous

Fragrant Earth : Quelques beaux actif, huiles intéressantes et le livre de Jan Kusmirek  

NewdirectionsUK : Choix très large mais qualité variable sur les huiles essentielles et les huiles végétales

Grace Fruit : pas encore commandé, à tester, intéressantes poudres de fruits et huiles originales 


FNWLMatières premières cosmétiques, sites US :

From Nature with Love : Mais pourquoi sont-ils de l'autre côté de l'Atlantique ?  

Liberty natural : Une véritable caverne aux trésors

Garden of Wisdom : Pas encore commandé, à tester...Très tentant...

Voilà... Mais soyez gentil avec votre carte bleue, évitez lui la surchauffe, la pauvre...

Sources des images : FAO (femmes et karité), Vacances en Corse (carte), L'Internaute (Madagascar), La lettre de Manon ,Akamuti ,Blog FNWL

19 janvier 2008

Huiles essentielles : les chémotypes

Les chémotypes ne correspondent pas à différentes variétés d’une même plante mais bel et bien à exactement la même plante sur le plan botanique : Genre – espèce – éventuellement variété. La différence de composition chimique a une autre origine…En fait elle peut avoir plusieurs origines.

thymus_vulgPour illustrer les diverses possibilités, prenons l'exemple du thym qui balaye un peu tous les cas.

J’ai résumé la rubrique correspondante de Aromatherapy for health Professionals de Shirley et Len Price, Churchill Livingston Elsevier.

Les thyms à phénols (dits thyms rouges car autrefois, les HE se coloraient en rouge lors de la distillation par oxydation du matériau de l’alambic), thyms poussant dans les vallées :

1.Thymus vulgaris CT thymol :

Cueillette de printemps : 30% thymol + paracymène + gamma-terpinène (tous deux précurseurs du thymol)
Cueillette d’automne : 60-70 % thymol

2.Thymus vulgaris CT carvacrol :

Cueillette de printemps : 30% carvacrol + paracymène + gamma-terpinène (tous deux précurseurs du thymol)
Cueillette d’automne : 60-80 % carvacrol

Pour les chémotypes à phénols, la composition évolue au fur et à mesure de l’évolution de la floraison (boutons, fleurs, fin de floraison), donc de la saison.

Les thyms à alcool (dits thyms jaunes en anglais, je dirais thyms blancs en français) :

     3.Thymus vulgaris CT linalol : thym de haute altitude à odeur herbacée, contient du linalol et de              l’acétate de linalyle.

4.Thymus vulgaris CT thujanol, pas de variation saisonnière : 50% tran-thujanol, environ 15%                 terpinène-4-ol, environ 15% cis-myrcénol-8. Uniquement sauvage, pas de culture possible, odeur florale.

    5.Thymus vulgaris CT alpha-terpinéol, odeur poivrée : ester-terpényl acétate (nom anglais, traduction peut être à revoir) 80-90% forme libre ou estérifiée (plus au printemps)

    6.Thymus vulgaris CT géraniol , thym de haute altitude, odeur citronnée : ester géranyle acétate (nom anglais, traduction peut être à revoir), géraniol (alcool) 80 à 90%, forme libre ou estérifiée.

Variations saisonnières : plus de géranyle acétate au printemps, plus de géraniol à l’automne.

Il existe également un chémotype cinéole et un chémotype paracimène.

Chaque chémotype a des spécificités liées à sa composition. Soit 8 huiles essentielles différentes aumoins pour exactement la même plante sur le plan botanique...

On constate que la composition chimique de l’huile essentielle de thym Thymus vulgaris varie en fonction du lieu de sa cueillette et de l’époque à laquelle il est cueilli.

Il existe également des plantes qui donneront des huiles essentielles à chémotype différents selon la variété  comme l’acore odorant:

Acorus calamus L. var. Angustatus Bass. Asaroniferum = Acore vrai ou roseau odorant à asarone

Et Acorus calamus L. var. calamus L. Shyobunoniferum = Acore vrai ou roseau odorant à shyobunone (L’aromathérapie exactement, Franchomme-Pénoël-Jollois)

Mais la plupart des huiles essentielles produitent à partir de plantes différant par la variété donnent des HE totalement différentes :

Cymbopogon martinii Stapf. Var.motia = Palmarosa

Et Cymbopogon martinii Stapf. var. sofia = Gingergrass (L’aromathérapie exactement, Franchomme-Pénoël-Jollois)

Une petite liste non exhaustive des plantes botaniquement identiques qui peuvent fournir différents chémotypes d’huiles essentielles : Le thym (au cas où vous n’auriez pas encore compris… ;)), le romarin (Rosmarinus officinalis CT camphre, ou cinéole, ou verbénone), le basilic (Ocimum basilicum CT linalol, ou estragole ou eugénol mais là en plus se glisse plusieurs variétés de basilic qui compliquent la donne), le niaouli (Melaleuca quinquinervia cinéole, ou viridiflorol, ou nérolidol)…

Mais aussi moins connu :  L’estragon (Artemisia dracunculus CT estragole ou sabinène), la sauge officinale (Salvia officinalis CT thujone ou cinéole, huile essentielle en vente réservée aux pharmaciens), la valériane (Valerinan officinalis CT valeranone ou valeranal ou cryptofuranol), la mélisse (Melissa officinalis CT citral ou citronellal)…

On ne devrait pas acheter une huile essentielle pouvant être chémotypée sans précision du chémotype sur l’étiquette… Cette précaution est indispensable pour les huiles essentielles de thym, romarin et basilic. Pour les autres, il vous sera souvent difficile d’obtenir un flacon mentionnant cette précision.

Dans ce cas, soit on peut partir du principe qu’on a affaire au chémotype le plus courant, soit on exigera de son fournisseur les résultats d’une chromatographie  en phase gazeuse du lot concerné. Normalement tout fournisseur sérieux est en mesure de vous fournir une chromato car il doit logiquement la demander à son fournisseur ou producteur ou la faire faire lui même, par exemple s’il se fournit auprès d’un petit distillateur sérieux mais qui n’a pas les moyens de faire faire une chromato pour chaque lot.

Dans tous les cas, n’oubliez jamais de tenir compte du chémotype des huiles essentielles car propriétés et précautions d’emploi peuvent être complètement différents selon le chémotype.

18 janvier 2008

Savon : Calculateur hors ligne francophone - Mise à jour

oursbullesIl ne semble pas exister actuellement de calculateur en français, gratuit, utilisable hors ligne par les savonnières.

Devrais je mettre cette phrase au passé ???

Je cherchais sur le net l'indice de saponification de l'huile de laurier, j'ai fouillé les sites germanophones, tout simplement parce que j'ai acheté mon huile de laurier (huile grasse, pas huile essentielle) sur un site allemand...
Et là, j'ai fait deux découvertes bien intéressantes.

La première, une liste des indices de saponification d'une kyrielle de matières grasses et assimilées, certes c'est en allemand, mais la lsite comporte également les noms latins donc, c'est facilement utilisables par les non-germanophones, c'est ICI.

Sur ma lancée, deuxième découverte, une "Berechnungsblatt", soit une feuille de calcul...et, oh joie, celle-ci est simplissime et n'est pas bloquée par un mot de passe. J'en ai donc fait rapidement la traduction et je vous mets le fichier excel à disposition (cliquer sur le lien ci-dessous).
Je n'ai pas vérifier les indices, ni le mode de calcul, je n'ai fait que faire la traduction, je n'ai toujours pas protégé la page (ce serait assez culotté je trouve de ma part), donc de ce fait, si vous la modifier sans avori fait de sauvegarde préalable, et que vous cassez tout, ce sera fichu, il faudra revenir la télécharger...Pire si vous faites des modfis involontaires, vous risquez de bien vous planter dans votre calcul de soude, donc prudence...Je dénie toute responsabilité dans l'usage de cette feuille...

J'ai bien l'intention d'effectuer des vérifications approfondies et d'alimenter la feuille avec d'autres matières premières. Mais je l'ai déjà mise à disposition pour que celles qui se débrouillent en savon et en excel en profitent de suite.

Voilà la bête...

calculateursavon_fran_aisblue3

Normalement, vous devriez y avoir accès en cliquant sur l'intitulé du fichier...Il faut pouvoir lire les formats .xls (excel).

Pour celles qui voudraient bénéficier de la traduction anglais/français/latin des noms des huiles figurant dans ce fichier et qui n'ont pas Excel, voiciun fichier word : tradanglaisfranHVBlue

Enjoy !

Photo libre de droits trouvée sur le site Free OnLine Photos

31 mars 2007

Prévention de l’oxydation des acides gras dans un produit cosmétique

OCLUn article intéressant dont la lecture mérite d'être partagée et explicitée.

extrait de la revue OCL"Oléagineux, corps gras, lipides"

Titre intégral :Prévention de l’oxydation des acides gras dans un produit cosmétique : mécanismes, conséquences, moyens de mesure, quels antioxydants…

 

Cet article me semble d’une lecture un peu ardue pour les esprits non scientifiques mais mérite un petit effort…Lien pour une lecture complète

Il s'agit d'un article de 2004 mais ce qu'il indique est toujours valable...

 

J'ai relevé quelques points qui méritent qu'on les mette en avant dans le cadre de nos tambouilles...

 

Déjà un rappel très simpliste : l'oxydation, c'est l'effet de l'oxygène de l'air.

 

« Le phénomène d’oxydation des acides gras conduit à une dégradation organoleptique de la matrice qui les contient, avec apparition d’une flaveur caractéristique « rance » qui modifie la qualité marchande du produit et conditionne directement sa durée de vie. »

OCL1

 

2 types de facteurs influent sur l'oxydation.

 

- Exogènes (« externes ») : "la température et la lumière apportent l’énergie facilitant le passage à l’étape radicalaire. L’aération assure quant à elle le renouvellement du réactif (oxygène) et décale ainsi la réaction vers la formation des produits oxydés"

 

L'aération, c'est l'ouverture du pot ou de la bouteille, et l’air qui reste piégé à l’intérieur...

 

- Endogènes ("internes") : la nature du corps gras

 

"le taux d’insaturation, les traces de photosensibilisateurs, l’absence d’antioxydants naturels, sont corrélés à une augmentation du risque oxydatif. La qualité du corps gras est également garante de la maîtrise du risque oxydatif : ainsi la sélection d’un corps gras dépourvu de peroxydes (indice de peroxyde faible), dépourvu d’acides gras libres (acidité oléique faible), ne comportant pas de traces de métaux pro-oxydants, contribuera à améliorer la stabilité à l’oxydation de la formule"

 

L'effet de certains composants de la crème sur l'oxydation par la lumière :

 

"Oxydation photosensiblisée : grâce à la présence nécessaire d’un agent photosensiblisateur (pigments type chlorophylle, certains colorants, certaines vitamines), l’oxygène de l’air est activé, passant de son état fondamental dit « triplet » à un état excité dit « singulet », état dans lequel l’oxygène a suffisamment d’énergie pour se fixer directement sur l’acide gras (par un mécanisme dit de « ène addition »), sans passer par l’étape radicalaire. Les mécanismes réactionnels sont donc différents, les produits formés sont différents."

 

"En effet, les constituants suivants d’une formule sont susceptibles d’interagir avec le corps gras et d’influencer le déroulement des réactions d’oxydation :

 

 * – eau : en présence d’eau, les risques d’hydrolyse augmentent ; or, plusieurs études font état de l’oxydabilité supérieure des acides gras lorsqu’ils sont à l’état libre ;

 

 * – traces de métaux pro-oxydants (fer et cuivre sous forme libre) : ils augmentent les cinétiques de formation des radicaux et de décomposition des hydroperoxydes pour des teneurs faibles (centaines de ppb) ;

 

 * – protéines, peptides, acides aminés : de manière générale, il est noté un rôle favorable des fonctions amines sur la stabilité oxydative des huiles végétales ;

 

 * – émulsifiants : placés aux interfaces, ils sont souvent associés à une limitation de la diffusion de l’oxygène entre les phases aqueuses et huileuses des émulsions."

 

Je pense pouvoir traduire en schématisant par : l'eau augmente le risque d'oxydation, les métaux pro-oxydants aussi, les protides le diminuent, les émulsifiants le diminue.

 

Il y a deux sortes d'anti-oxydants, les primaires et les secondaires.

Les primaires qui s'oxydent à la place des acides gras mais, contrairement à eux, se stabilisent sans évoluer vers la phase radicalaire (les composés pas glop).

Les secondaires ont plusieurs modes d'action :

 

- soit ils prolongent la durée de vie des primaires

 

- soit ils piègent les métaux pro-oxydants

 

- soit ils piègent l'oxygène

 

Parmi les anti-oxydant primaires on trouve des anti-oxydants naturels.

 

"Cette catégorie comprend également les antioxydants naturels, parmi lesquels les tocophérols (E306 à E309) sont les plus connus, et très couramment utilisés du fait de leur liposolubilité, de leur synergie avec d’autres molécules antioxydantes et de la possibilité de les utiliser « quatum satis ». En matière d’antioxydation, les formes γ et δ tocophérols offrent la meilleure efficacité, suivie par les formes α et β tocophérols. L’α tocophérol est la forme d’apport vitaminique (vitamine E) privilégiée : dans ce cas, l’apport peut se faire sous forme libre ou estérifiée. Par contre, lorsque c’est l’effet antioxydant qui est recherché, les tocophérols doivent être impérativement formulés sous forme libre, de telle sorte que la fonction hydroxy ne soit pas engagée dans une liaison ester.

 

Parmi les antioxydants naturels, le marché propose de nombreux extraits végétaux riches en molécules phénoliques ayant une activité de rupture de chaîne (extraits de romarin, extraits de thé vert, extraits de raisin…) dont le statut réglementaire n’est pas clarifié à ce jour en France."

 

Je relève une donnée importante : la vitamine E utilisée pour la'pport vitaminique comporte des tocophérols sous une forme qui n'est pas adaptée pour le rôle anti-oxydant. J'en déduis donc qu'il vaut mieux utiliser pour nos tambouilles de la vitamine E spécifique vendue à usage cosmétique et non des gélules destinées à être des compléments alimentaires.

 

Je note aussi qu’en France, le statut réglementaire d’autres anti-oxydants naturels est dans le flou…

Parmi les anti-oxydants secondaires, je relève des pistes intéressantes :

« Les antioxydants secondaires synergistes, prolongeant la durée de vie des antioxydants primaires : c’est le cas de l’acide ascorbique, hydrosoluble, et de son homologue plus liposoluble (jusqu’à 250-300 ppm), le palmitate d’ascorbyle. »

 

«Les antioxydants secondaires chélateurs de métaux, piégeant les métaux prooxydants (fer et cuivre) : c’est le cas de l’acide citrique ou des lécithines, qui présentent une efficacité pour des doses d’incorporation faibles (à partir de 50 ppm) »

 

 « Signalons également l’effet antioxydant très intéressant des phospholipides (lécithines) utilisés en synergies avec les tocophérols naturellement présents dans les huiles végétales, bien connu empiriquement depuis de nombreuses années, et démontré par des données objectivées dans une étude récente »

 

Donc, dans nos tambouilles, on pourrait penser que vitamineE plus lécithine, c’est mieux que vitamine E…Et moi qui n’apprécie pas la lécithine comme émulsifiant…Voilà peut-être de quoi m’inciter à l’employer…

johnLibbey

La revue OCl est une édition John Libbey Eurotext, vous pouvez vous inscrire à sa news letter et consulter le sommaire des numéros et des articles sur leur site. Un certain nombre d'articles, comme celui-ci, est en accès gratuit complet.

Bonne lecture !

16 février 2007

Flagrant délit...

On m'a toujours dit que c'était pas beau de mentir...

noix"Les huiles vierges sont-elles meilleures que les huiles raffinées ?

Non le raffinage des huiles ne modifie pas leur profil en acides gras. En retirant les composants susceptibles d’altérer la qualité et la conservation des huiles de graines, il permet aussi de les rendre neutres de goût pour respecter la saveur des aliments. Les huiles vierges de fruits comme l’huile d’olive ou l’huile de noix ou la noisette peuvent être conservées sans être raffinées et sont appréciées pour leurs goûts et saveurs bien spécifiques."

Source IFN = Institut français de la nutrition
Image libre de droits FreeDPI

tournesol"Huiles végétales et margarines : évolution de la qualité, les solutions technologiques de la réduction des acides gras trans (AGT)

Les acides gras trans (AGT) font l’objet de développements récents intégrant plusieurs aspects d’ordre réglementaire (Danemark, USA et Canada), scientifique à partir des résultats de recherche intégrés dans les études et rapports d’experts (Codex alimentarius, Efsa, Afssa) et technologique par les solutions progressivement mises en place, certaines depuis déjà une dizaine d’années, pour contribuer à diminuer leur niveaux de consommation. Si la majorité des acides gras insaturés sont sous forme cis à l’état naturel, les apports alimentaires d’AGT ont trois origines principales :
i) produits contenant des matières grasses de ruminants (produits laitiers, viande ...), où les AGT proviennent de l’hydrogénation partielle des acides gras polyinsaturés (AGPI) catalysée par les enzymes des bactéries du rumen des animaux.
-  ii) matières grasses (huiles végétales ou huiles de poisson) partiellement hydrogénées
-  iii) huiles portées à des températures élevées comme à la dernière étape du raffinage (désodorisation)."

Source ITERG : ITERG = : Centre Technique Industriel des entreprises du secteur des Corps Gras, l’ITERG a pour domaines de compétences l’analyse des huiles et matières grasses, la nutrition lipidique, la lipochimie et la technologie d’obtention et de transformation des corps gras. L’Institut valorise son domaine d’expertise et son savoir-faire auprès des industriels producteurs et utilisateurs de corps gras.

norightsImage du domaine public, site PDphotod

Moralité : Recoupez toujours vos sources...même celles qui on l'air les plus sérieuses...

Moralité bis : Ayyyyyyyyyeeeeeeeeeeeeeeeeeezzzz confiaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnceeeeeeeee...Les produiiiiiiiiiiitssssssss induussssssssstrialiiiséééééééés soonnnnnnnnt boooooooons pouuuuuuuur vouusss... Gnark gnark gnark....

Jafar

Image vidéo Disney.

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Publicité